Organisée par l’Agence transfrontalière ce jeudi 9 juillet au centre de congrès FICOBA d’Irun, cette journée a réuni une centaine d’acteurs du territoire transfrontalier en charge de l’environnement et de l’aménagement du territoire autour des résultats du projet REDVERT.

Après un mot d’accueil du Maire d’Irun, José-Antonio Santano, le représentant de l’Eurocité basque au titre de la Diputación Foral du Gipuzkoa, Miguel Angel Crespo, a ouvert la journée en soulignant que le projet REDVERT est au cœur des préoccupations de l’Europe de par son caractère transfrontalier et de son ambition de préserver la biodiversité, aujourd’hui particulièrement menacée. 

Elus, techniciens, experts, associations, et jeunes collégiens ont ensuite échangé sur les résultats de l’étude cartographique des corridors écologiques de l’Eurocité basque et sur les propositions d’axes stratégiques et d’actions opérationnelles pour la préservation et la valorisation de la biodiversité de l’Eurocité basque. Les experts Jorge Gonzalez et François Esnault, ont notamment mis en exergue le caractère unique de la démarche REDVERT réalisée pour la 1^e fois à une échelle transfrontalière.

Les jeunes collégiens d’Usandizaga à Donostia et de Chantaco à St Jean de Luz ont également présenté aux élus et acteurs du territoire leurs propositions d’actions en faveur de la protection de la biodiversité élaborées dans le cadre du programme d’échanges scolaires transfrontaliers de l’Eurocité basque. Propositions particulièrement appréciées par Jean-René Etchegaray, cogérant de l’Agence transfrontalière et Président de l’Agglomération Côte basque Adour, qui a souligné la perspicacité des jeunes générations qui ont bien compris l’intérêt du transfrontalier et la nécessité d’intégrer la protection de la nature dans les politiques publiques.

Les participants ont ensuite pu découvrir les actions et supports de communication réalisés afin de diffuser les données produites dans le cadre du projet et de sensibiliser les acteurs et citoyens de l’Eurocité aux enjeux liés à la préservation de leur patrimoine naturel commun.

Les témoignages de Carmell Rosell du réseau européen IENE et de Sandrine Belland du Bassin Minier de Lille ont permis aux participants de découvrir des expériences de trames vertes et bleues et de mise en œuvre d’actions opérationnelles de protection de la biodiversité réalisées sur d’autres territoires en Europe (Lille, Barcelone, …). Expériences qui pourront inspirer l’Eurocité à l’heure de décider d’une éventuelle suite opérationnelle au projet …

Enfin, les présentations de Teresa Zas du Secrétariat Technique Conjoint du POCTEFA et de Christine Saraiva du Département des Pyrénées Atlantiques sur les programmes européens de coopération territoriale POCTEFA et SUDOE ont mis en lumière les différentes opportunités de financement pour d’éventuels projets transfrontaliers de protection du patrimoine naturel.

Pour conclure, le cogérant Jean-René Etchegaray a insisté sur la nécessité de passer de la connaissance à l’action politique. « Le patrimoine naturel est un « postulat » indiscutable qui doit être intégré dans nos politiques publiques de part et d’autre de l’ancienne frontière. Les témoignages des collégiens de l’Eurocité basque montrent que les nouvelles générations l’ont très bien compris. »

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