Ils ont présenté leurs travaux réalisés en groupes, dédiés aux corridors écologiques, et ont également participé à une grande fête organisée à San Sebastián.

    Aujourd’hui s’est tenue la journée de clôture des échanges scolaires transfrontaliers, mis en place par l’Agence transfrontalière pour le développement de l’Eurocité Basque. 350 élèves, de 12 à 15 ans, provenant de 16 établissements du territoire, ont participé à cette édition. Ces échanges sont organisés depuis 2005, toujours sur un thème lié à l’environnement. L’objectif est de mettre en lumière la richesse culturelle et linguistique du territoire, mais également de promouvoir un sentiment d’appartenance à l’Eurocité basque, de sensibiliser à l’environnement et d’inciter les élèves à travailler en équipe.

    Les établissements ayant participé à cette édition sont les suivants : Sta. Teresa (Donostia), La Anunciata (Donostia), Collège Ste Marie (Saint Jean de Luz), María Reina (Donostia), Antigua-Luberri (Donostia), Collège St Joseph 1 (Bayonne), Urola (Azpeitia), Beasain Institutua (Beasain), Collège Albert Camus (Bayonne), Toki Alai (Irun), Txingudi (Irun), Collège St Joseph 2 (Bayonne), S. Vicente Paul (Irun), Hernani Institutua (Hernani), Lycée Ste Anne (Anglet), Peñaflorida (Donostia), et Collège Chantaco (Saint Jean de Luz).

    Les collèges et lycées se sont réunis en binômes ou groupes de trois pour participer à ces échanges, qui ont eu lieu entre les mois de février et mai. Ces rencontres se sont déroulées sur deux journées et les élèves ont été invités à passer une nuit en auberge - Arritxulo (Oiartzun), Ulia (Donostia) y Bellavista (Hendaye)-. Durant les échanges, outre les jeux pour apprendre à se connaître et favoriser l’interconnaissance et la communication, les élèves ont pu étudier un espace naturel appartenant au réseau de corridors écologiques de l’Eurocité Basque.

    Des activités spéciales leur ont été réservés, telles que l’étude et la comparaison de différents tronçons du fleuve Oiartzun, l’étude de la nature et des parcs urbains et périurbains (par exemple, le parc Ducontenia de Saint Jean de Luz ou encore celui d’Ulia à Donsotia) ainsi que leur importance au sein du réseau de corridors écologiques; ou encore l’étude des obstacles et menaces rencontrés dans notre milieu par les différentes espèces, toujours dans l’optique de sensibiliser les élèves à l’importance de la biodiversité et des espaces naturels. Ces activités ont été complétées par plusieurs visites guidées (leur permettant d’échanger dans une langue différente de la leur), durant lesquelles les élèves ont joué le rôle d’hôtes pour ceux arrivant de l’extérieur.

    La journée organisée aujourd’hui à San Sébastien a été le clou du spectacle de cette édition. Chaque groupe a pu présenter les résultats des travaux menés durant les journées sur le terrain, lors d’un temps d’échange organisé au Théâtre Principal, où étaient également présents le Cogérant de l’Agence transfrontalière et Député chargé de la Gouvernance et de la Communication avec la société, Imanol LASA, ainsi que le Codirecteur de l’Agence, qui assume aussi le rôle de Directeur des Relations extérieures de la Diputación Foral de Gipuzkoa, Iker GOIRIA. Les étudiant(e)s ont par la suite déjeuné et visité la ville. L’après-midi a été consacrée à des activités ludiques telles que des jeux et une danse pour clôturer la journée, place de la Trinité.

 Un beau succès

    Imanol LASA a souligné qu’il s’agit là d’un projet de grande importance pour l’Eurocité, qui reçoit chaque année un accueil très positif de la part des élèves et des professeurs. Cette initiative permet de faire connaître le projet de l’Eurocité Basque auprès des jeunes. “On souhaite encourager les gens à se sentir membre d’un même espace et voir naître chez eux un sentiment d’eurocitoyenneté, tout en favorisant par la même occasion une réelle prise de conscience environnementale qui va leur permettre de s’impliquer dans la préservation du milieu naturel. On souhaite également développer les échanges culturels, le travail en équipe, l’utilisation de nouvelles technologies de l’information, l’apprentissage et l’usage des trois langues officielles du territoire : le basque, le français et l’espagnol ».             

Imanol LASA a également indiqué que tout s’est déroulé de façon “très naturelle”. Le développement des relations interpersonnelles a été « le meilleur moyen de favoriser la connaissance de l’autre et de faire de l’Eurocité un espace de travail et d’interactions entre les générations futures, laissant de côté les stéréotypes et les frontières mentales qui existent encore aujourd’hui”.